On connaissait déjà le podcast « Le Tchip » , « Mwakast » ou encore « Techologie », comme nous en parlait Madison Nodin dans cet article. Mais saviez-vous qu’un autre podcast dédié au secteur concurrentiel de la beauté serait aussi un must have à écouter et à suivre ?
Et pour cause !
1. Il parle d’entrepreneuriat
2. Il est créé par un membre de Martinique Tech, Nathan ROSET, lui aussi entrepreneur, à la tête de Lespri Mawon, marque de cosmétique qu’il développe seul.
Dans ce podcast, Nathan, part à la rencontre d’entrepreneurs de tout horizon et parcours professionnel pour parler entrepreneuriat, passion et marketing.
Il répond ici à mes questions et nous présente un peu plus le projet du podcast.
Régine : Comment t’est venue l’idée de ce podcast et comment comptes-tu te démarquer par rapport à la foultitude de podcasts du même genre ?
Nathan : L’idée de ce podcast vient de la « bienveillance » de mon entourage et des personnes que j’ai pu rencontrer en 2019. Elle est arrivée avec ce que j’aime appeler le “ Pack de démarrage de l’entrepreneur “. Je parle des « tu devrais… » et des « ce serait bien si…».
Mais plus sérieusement, ça fait un moment que je m’informe, sans me former, au concept du marketing. Donc les « tu devrais/ce serait bien si tu faisais un podcast » ne tombaient pas dans l’oreille d’un sourd. Je suis conscient de l’intérêt et de l’impact que la production de contenu peut avoir. Surtout que ce format n’est pas extrêmement exploité dans la communauté Antillo-guyanaise.
Comment me démarquer ? J’avoue que dès le départ je ne savais pas comment m’y prendre. Le créneau des soins beauté et assimilé est déjà très exploité sous d’autres formats. Il y a déjà une belle communauté de Youtubeuses, Instagrameuses et Blogueuses sur ces sujets. J’ai donc décidé de laisser un maximum de place aux invités, afin qu’ils nous livrent un maximum leurs expériences et leurs expertises. Ils seront la véritable plus-value de ce podcast.
Régine : Pourquoi donner la parole aux entrepreneurs locaux est important pour toi ?
Nathan : C’est donner l’occasion aux entrepreneurs de livrer sans filtre leurs visions, que ce soit sur leurs secteurs, leurs métiers ou la société Antillo-guyanaise.
Mais c’est surtout dans l’objectif de parler de leur réussite et échec, histoire de gagner/échanger mutuellement en expérience.
Et quoi qu’il arrive, quand on entreprend il y a toujours une forme de passion et, personnellement j’aime écouter un passionné parler.
Régine : A qui s’adresse ton audience ?
Nathan : C’est principalement le choix des invités qui définit l’audience. L’enjeux sera d’amener la communauté de chaque invités à consommer ce type de format.
On cible toutes les catégories de personnes.
Régine : Quel(s) type(s) d’entrepreneurs comptes-tu interviewer et pourquoi ?
Nathan : Il y aura, si tout se passe bien, des fondateurs de marque, des experts du cheveux afro, des professionnels de la coiffure principalement. Ce choix est motivé par la ligne éditoriale du Club.
Nathan et Coralie Lancry en enregistrement du 1er épisode
Régine : Qui seront tes premiers invités ?
Nathan : On peut déjà annoncer Coralie Lancry, fondatrice de la marque NATEYA (accompagnée aujourd’hui par le Village by CA – NDLR) et Kenny Marguerite, coiffeur conseil et auteur des livres « Comment bien entretenir et soigner les cheveux des femmes noires et métissées ».
Régine : Selon toi, entreprendre dans le domaine de la beauté est-ce facile ou plus compliqué que dans d’autres secteurs et pourquoi ? Quels sont les freins à l’entrée ?
Nathan : Honnêtement ce n’est pas très compliqué. Il suffit de faire capitaliser sur ses compétences, de s’informer, de se former et de faire. Pour ça il y a énormément de contenu accessible. Pas besoin d’un Master 2, mais il faut quand même avoir la rigueur qui va avec ce Master.
Ensuite, les freins sont principalement liés aux décisions de départ et aux choix marketing.
Aujourd’hui on achète principalement une expérience et avec la multitude de marques existantes, il est nécessaire de créer une identité très forte pour se démarquer.
Pour résumer, c’est facile de créer une marque distribuée chez quelques revendeurs et un e-shop, mais plus difficile de créer une marque distribuée sur le plan régional, national et international. L’un permet de sortir un complément de revenu et l’autre un revenu.
Régine : Que va-t-on retrouver dans ton podcast ? Que souhaites-tu apprendre de tes invités ?
Nathan : Vous allez principalement découvrir des entrepreneurs sous un autre angle et, je vais principalement affiner ma compréhension du marché.
Alors, si comme Nathan tu souhaites en savoir plus sur l’industrie de la beauté et comment de jeunes entrepreneurs travaillent à l’innover, rdv dans le podcast du Club de Lespri mawon !
La première saison du podcast du Club sera diffusée dans le premier trimestre 2020.
Et en attendant, rdv sur les réseaux sociaux Facebook et Instagram de la jeune entreprise ou découvrez sa gamme de cosmétiques pour hommes !